Préambule : Avant tout chose je tenais à vous prévenir que cet article ne sera ni drôle, ni léger car le sujet est sérieux et me touche particulièrement notamment en tant que fan de Noir Désir et que farouche militante des droits de la femme.
Ca y est CANTAT nous a fait don de son premier single depuis hier « Droit dans le soleil ».
Une ambiance épurée, un retour à la nature et la simplicité, une prairie pour décor, une guitare et un contrebassiste, Pascal Humbert.
Des paroles, comme il sait si le bien les choisir, chargées de doubles, voire de triples sens, le tout posé sur une mélodie mélancolique.
Son album « Horizon » sortira le 18 Novembre prochain : la date a été avancée d’une semaine histoire de ne pas tomber pile poil avec la Journée Internationale contre la violence faite aux femmes ! C’est vrai que ça aurait fait un peu désordre quand même (j’espère que vous sentez l’ironie dans ma voix pour cette fin de paragraphe).
Ah oui c’est sûr, ça nous change des guitares criant leurs colères dans des riffs électriques et saturés.
Mais moi je ne marche pas.
La nouvelle image qu’il veut nous donner d’un homme devenu sage après avoir encaissé et compris les leçons de la vie, très peu pour moi.
La douceur que certains affichent volontairement sur leur visage m’a toujours hérissée et me fait penser à ces gourous qui s’en prennent aux âmes fragiles et influençables.
Finalement je crois que j’aurais préféré qu’il hurle sa colère, sa honte et le poids de ses actes comme un exutoire à la peine, plutôt que d’essayer de nous faire avaler qu’il est un pauvre petit homme fragile.
Son regard ne trompe pas et je n’y vois pas de la douceur, mais plutôt de la froideur.
Avis totalement personnel et complètement subjectif que vous êtes bien sûr tout à fait autorisés à critiquer.
Enjoy,
Pépita